Cette institution, si on peut l’appeler ainsi, est composée en grande partie de la branche civile de la junte au pouvoir. Tous les faits, gestes et discours de son président le démontrent. Qui ne se souvient pas de cette image de ce dernier juché sur le toit d’un véhicule 4×4 et criant à tue-tête à l’occasion du retour du caporal Mamadi Doumbouya d’un voyage à l’étranger. 

Il vient encore de sortir une phrase hautement démagogique à l’occasion d’une cérémonie de présentation de vœux de nouvel an des conseillers nationaux et travailleurs parlementaires. Il a déclaré que chaque siècle produit un leader et que Mamadi Doumbouya serait le leader du siècle pour la Guinée. C’est le président de l’institution chargée du contrôle de l’action gouvernementale qui s’exprime ainsi. On se demande bien quel acte le  » caporal  » a accompli pour être un leader. Le leader des corrompus et voleurs de la République ? Peut-être oui. Ce type de discours et d’actes se comprend d’ailleurs aisément. 

En effet, d’une part, le président du CNT ne doit sa fonction qu’à ses relations personnelles avec un membre du CNRD et d’autre part, il est important pour lui de se mettre à l’abri de poursuites judiciaires liées aux importantes sorties d’argent au niveau du CNT. Il faut donc fournir des preuves de fidélité à travers des discours dithyrambiques et des actes indignes d’une institution censée être indépendante au regard du principe de la séparation des pouvoirs. 

D’ailleurs, le CNT s’est inscrit carrément dans la stratégie de confiscation du pouvoir. Il est donc absolument illusoire de compter sur ses membres qui ont choisi les avantages personnels qu’ils ont par rapport à l’intérêt supérieur du pays. Sans quoi, beaucoup d’entre eux auraient démissionné depuis longtemps. 

Le peuple ne peut plus compter que sur lui-même. Même la fameuse communauté internationale ne sait plus quelle attitude adopter face à la gestion solitaire de la transition par la  » Nébuleuse  » accompagnée de l’arrogance de certains ses membres tels que le mégalomane Alphonse Charles Wright, le coupeur de bois Ousmane Gaoual Diallo et Mory Condé. La position de la communauté internationale ne peut être déterminée que par le combat des forces vives de la Nation pour sortir de cette situation dans laquelle des hommes sans foi ni loi veulent maintenir pour longtemps les Guinéens.

La manifestation des femmes de Kaloum ce jeudi 1er février constitue un début prometteur. Prochainement, de telles manifestations doivent intervenir dans tout le pays et simultanément. C’est le seul moyen de déboulonner l’apprenti dictateur Mamadi Doumbouya et son système corrompu.

𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢 

𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖