Juste après la décision judiciaire rendue par le juge Mory Bayo,une avalanche de colère et d’indignation s’est abattue dans l’opinion nationale et internationale. Cette condamnation Sékou Jamal pendessa secrétaire général du SPPG vendredi 23 février 2024 par le tribunal première instance de Dixinn à 6 mois de prison dont trois mois assorti de sursis pour des faits d’une manifestation contre la restriction de l’internet et le brouillage des médias. Un acte judiciaire rejeté par les observateurs de la démocratie et les défenseurs des droits humains, a aussi  suscité une indignation des représentants régionaux des antennes du SPPG de Kankan, Michel pivi qualifie cette décision du déception totale qui enterre totalement la démocratie en Guinée, « C’est une déception totale, dans la mesure où en république de Guinée, la démocratie est en berne en ce temps de la transition. Aujourd’hui elle est enterrée. Le peu de démocratie qui nous restait est enterrée du fait de la condamnation de Sékou Pendessa. Ce qu’on lui reprochait était archi-faux, rien n’a été démontré qu’il devait être condamné. Qu’est ce qu’on peut faire ? On s’en remet à Dieu ; mais, ça nous permet de nous repositionner pour la bataille. Nous exigeons à cette autorité la libération pure et simple de notre camarade Sékou Pendessa. Nous allons hausser le ton jusqu’à la libération de notre ami » A-t-il martelé 

A noter,qu’une grève générale illimitée débute ce lundi 26 février 2024 annoncée par le mouvement syndical guinéen regroupant 13 centrales syndicales de la République de Guinée exigent la libération du syndicaliste sekou Jamal pendessa et d’autres points inscrits dans la plateforme revendicative 

 

Mariame kaba,correspondante du  LEPRECIS224.com à Kankan