Fin décembre 2022, des rumeurs relatives à la vente de la radio Nostalgie-Guinée ont circulé çà et là dans le paysage médiatique du pays.
Au mois de janvier, le fondateur dudit média M. Souhel Hajar a confirmé la nouvelle en disant qu’il a vendu la radio avec « le personnel » même si cette affirmation reste grotesque.
De janvier au mois d’avril, personne n’a été présenté par M. Hajar comme le nouvel acquéreur de l’entreprise de presse.
Le 18 juin, le collectif des six journalistes rencontre le syndicat de la presse qui à son tour a rencontré le fondateur Souhel Hajjar qui a dit qu’il est prêt à payer les arriérés et les règlements mais à la présence de l’inspection générale du travail au ministère de la Fonction Publique et du Travail.
Un rendez-vous consensuel est pris à l’inspection générale du travail le 27 juin entre les deux parties, à la présence du syndicat de la presse.
Après quelques échanges de clarification, Souel Hajar s’engage à payer les journalistes dès que l’inspection générale du travail fera le décompte des droits de licenciements. Immédiatement, le fondateur de la radio Nostalgie et l’inspection générale du travail désavouent l’attitude de Hamza Bah en lui signifiant qu’il a violé la procédure de licenciement.
Nostalgie- Guinée ? Pourquoi l’ancien patron et le directeur général par intérim Hamza Bah ne veulent pas révéler son identité ? C’est un vendeur de drogue ? C’est un terroriste ? De quoi a-t-on peur ?
La Loi relative à la presse en Guinée permet-elle que l’identité d’un patron de médias soit aussi mystérieuse au point que même ses travailleurs ne lui connaissent pas? La loi doit alors bouger.
Pour d’autres sources, le propriétaire ou l’acheteur de la radio Nostalgie est un élément fort de la transition guinéenne. Mais , étant un pauvre hier, il serait mal vu par l’opinion qu’on connaisse son identité .
Parce que l’opinion de demandera comment les acteurs de la transition disent qu’ils sont venus lutter contre la corruption au point de mettre en prison des dignitaires de l’ancien régime peuvent acheter à un an de la transition un médias avec 400.000 euros.
Où est passée la crédibilité de la lutte engagée contre la corruption ?
Prochaine étape en fin de semaine.
Minkael BARRY