Le leader politique a été assassiné par balles le 25 juillet 2013, devant son domicile

La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le tribunal de première instance de Tunis a rendu, mardi, son verdict dans l’affaire de l’assassinat du leader politique Mohamed Brahmi, condamnant huit personnes à la peine capitale, alors qu’un neuvième accusé, encore en fuite, a écopé de 5 ans de prison avec exécution immédiate, a rapporté l’agence Tunis Afrique Presse (TAP / Officielle).

La chambre a condamné les huit accusés à la peine de mort assortie d’une série de jugements d’emprisonnement, précise la TAP.

Le 1e substitut au procureur de la République près le pôle judiciaire de lutte antiterroriste a précisé à la TAP que ces jugements sont « premiers du genre » dans l’affaire Brahmi.

Selon la même source, les huit accusés ont été condamnés à la peine de mort pour avoir perpétré « un crime d’attentat prémédité dans le but de changer la forme de l’Etat » et pour avoir « incité les gens à s’armer les uns contre les autres ou à provoquer le désordre, le meurtre ou le pillage sur le territoire tunisien ».

Mohamed Brahmi, ancien secrétaire général du Mouvement du peuple, fondateur du Courant populaire, et membre de l’Assemblée nationale constituante (ANC), a été assassiné par balles le 25 juillet 2013, devant son domicile, à l’Ariana. Il avait 58 ans.

L’examen de l’affaire de son assassinat a été reporté à maintes reprises.