Le secrétaire général du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a passé sa première nuit en détention à la brigade de recherche de Kipé.
C’est à sa sortie du tribunal de première instance de Dixinn, hier, alors qu’il regagnait son domicile que Sékou Jamal Pendessa et quatre autres cadres du SPPG, se sont heurtés à l’adversité des Forces de l’ordre qui les ont brutalisés avant de les embarquer dans des pick-ups, pour la brigade de recherche de Kipé.
Là, ils seront repartis dans différentes cellules. Quelques heures après, les trois recouvriront leur liberté. Sékou Jamal Pendessa, a qui les autorités en voulaient, en témoigne la récente sortie du porte-parole du gouvernement, a, lui été maintenu en détention.
Ce matin, il a été sorti du violon pour la salle d’attente de la brigade, où il a reçu la visite de certains confrères. Malgré les agressions qui s’apparentent à une intimidation, à l’effet de museler toutes les voix discordantes, le leader syndical a le moral au beau fixe. Ces confrères issus de différents médias qui ont rallié les lieux, lui on témoigné leur soutien indéfectible. Tous, restent vent debout contre la répression dont les journalistes font l’objet sous le CNRD.
Une délégation de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG) est attendue sur place. Elle viendra apporter son soutien au Syndicaliste et a toute la presse.
À l’instar des cadres du SPPG, les journalistes en Guinée courent un risque dans l’exercice de leur métier, d’autant plus qu’on leur tombe à bras raccourci, presque tous les jours.
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