Dans une sortie médiatique, l’ancien ministre de la justice Alphonse Charles Wright est revenu sur son aventure avec la journaliste Aminata Conté suite à un audio devenu viral sur les réseaux sociaux. Un enregistrement dans lequel ont entend le ministre discuter de manière peu catholique avec la jeune fille.
Voici quelques extraits :
« Une dame journaliste du nom de Aminata Conté, elle dit qu’elle est chargée de la couverture au niveau du département de la justice. Elle travaillait avec moi comme tous les autres collègues. J’ai eu l’aventure avec elle dans des conditions que seul Dieu peut décrire. Mais quand j’ai vu l’intention qu’elle avait, j’ai tout arrêté. C’est quand on vous dit, je veux aller au Canada, je veux ouvrir un site d’information. Ah non, non ! J’ai tout arrêté. Mais du fait d’arrêter, ce n’était pas bon. Dans un premier temps, elle est partie voir un des jeunes qu’elle voit derrière moi souvent pour lui demander son lien avec moi ? Le jeune a dit : je le considère comme un père. Elle a dit au jeune : toi, tu sais qu’il y a des vidéos et audio sur lui. Mais au même moment, moi je veux aller, le jeune est venu me montrer l’audio. Cette fille Aminata à qui j’avais dit stop, parce que j’avais vu ses intentions, quand elle m’a appelé, d’abord, elle a insinué : ‘moi je suis enceinte, j’ai même avorté’, parce qu’elle avait vu que la rupture était imminente, je lui ai dit c’est très grave ça. Tu es enceinte, du coup, tu dis que tu as même avorté. Je lui ai dit envoie-moi le nom du médecin et les documents de santé. Elle a refusé. Elle a commencé à mettre pression sur ma secrétaire. Chaque matin, elle débarquait là-bas. Ma secrétaire m’a parlé pour me dire que cette dame vient créer des scandales ici. Je dis je ne veux pas la recevoir ici. Elle vient dans le cadre professionnel, elle reste dans ça. Elle a dit qu’elle avait mal au ventre pour des raisons humanitaires, voyez ce que vous pouvez faire pour elle au moins pour qu’elle puisse se faire soigner…
Finalement, qu’est-ce qui s’est passé ? Il y a de cela un mois, celui avec lequel elle travaille, un jeune du nom de sentinelle, a appelé ma secrétaire pour lui dire de faire tout pour dire au patron qu’il n’a qu’à recevoir Aminata. Que parce que Ami dit qu’elle a des audios et des vidéos sur elle, qu’elle compte mettre à la disposition des journalistes. J’ai dit ah bon ? Elle a dit oui ! Ma secrétaire m’a dit s’il vous plaît M. le ministre, il faut recevoir Ami dans ton bureau. Elle est venue dans mon bureau. Elle vient, elle me dit qu’elle va suivre ses soins. Qu’elle voyage au Canada. Je lui ai dit qu’on reste dans le cadre purement professionnel.
…Pour me piéger, vous avez vu l’audio qu’elle a enregistré dans cette intimité, j’étais aux États-Unis. C’est pourquoi, j’ai demandé pardon, parce que je ne peux pas avec tout le respect que les gens ont pour moi, l’honneur que je représente pour ma famille, que ce que j’ai dit en intimité puisse se retrouver sur les réseaux sociaux. Ça prouve l’imperfection de l’homme. Donc, elle m’a envoyé sur ce terrain-là, juste pour obtenir ce jour-là. C’est dans mon bureau qu’elle avait appelé Jacques Lewa Leno. Je dis, je cède à tout, sauf au chantage et au harcèlement. Ça, ce n’est pas mon genre. Comme elle n’a pas pu obtenir ce qu’elle voulait, elle a fait un audio pour dire que l’audio qu’elle a, elle va le vendre très cher. Celui qu’elle est partie voir, l’enquête va déterminer. Je ne dirai pas ça ici. Finalement, mes détracteurs ayant reçu, la vidéo est à Espace (un média de la place), il y a l’audio que Aminata a vendu. Tout ça réuni, on a de quoi en finir avec Charles Wright. Leur tragédie ? C’était de les faire sortir au même moment. Sinon, Lamine Guirassy m’a menacé ça fait combien de temps ? J’ai toutes ces preuves avec moi. Marie Louise et Babila ont travaillé de l’autre côté. J’ai toutes ses preuves. Ma femme qui a donné la vidéo rentre dans le jeu »…