Le mandat de conseiller national n’est pas impératif d’après la fameuse charte du caporal Mamadi Doumbouya. Mais les structures qui ont désigné des membres pour siéger au sein du Conseil National de la Transition devraient tout au moins demander des informations à ceux des leurs qui sont conseillers nationaux. Il ne s’agit pas de structures fantômes qui sont « représentées » au CNT mais de celles qui ont une crédibilité avérée telles que l’Ordre des médecins, l’Ordre des avocats et les associations de presse. C’est une nécessité absolue qu’à travers ces structures, le peuple connaisse le niveau du travail d’élaboration de l’avant-projet de constitution.
D’après plusieurs informations, ce texte serait d’ailleurs prêt depuis plusieurs mois. Mais rare sont les conseillers nationaux qui connaissent son contenu.
Sur les 81 membres membres du CNT, il n’y a qu’une petite minorité qui est au courant de l’existence de ce texte et de ce qu’il contient. Tout porte à croire que Dansa Kourouma et ses parrains de la nébuleuse CNRD veulent contourner les différentes commissions générales du CNT pour imposer un texte, le but final étant de placer tout le monde devant le fait accompli.
Tout ce jeu de cache-cache n’a d’autres objectifs que d’éliminer certains candidats potentiels de la course à la présidence de la République et surtout d’ouvrir un boulevard au caporal Mamadi Doumbouya pour briguer la magistrature suprême.
Sur le plan administratif, les choses se mettent en place pour atteindre cet objectif. En témoignent la création de nouvelles communes et la mise en place de délégations spéciales sur l’ensemble du territoire national. La tâche du CNT et de la bande à Dansa Kourouma consiste à élaborer un projet de constitution taillée à la mesure du caporal Mamadi Doumbouya.
C’est pourquoi, la responsabilité de tous les membres du CNT est engagée dans tout ce qui adviendra à la Guinée dans les prochains jours. Ils ont le choix entre leurs rémunérations mensuelles ou trimestrielles et l’avenir de tout un pays.
En tout cas, ils ne pourront trouver aucune excuse valable. Quant aux citoyens guinéens de manière générale qui comptent sur le respect de la parole donnée et le serment d’officier du caporal Mamadi Doumbouya de ne pas être candidat, ils doivent se détromper. Des putschistes, à l’exception d’officiers de valeur comme le feu Prèsident Amadou Toumani Touré du Mali, n’ont pas de parole.
𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖