Les cours de l’arabica et du robusta ont atteint des niveaux jamais vus depuis plusieurs décennies. Les facteurs de cette hausse sont multiples, mais elle reflète notamment la vulnérabilité des pays producteurs au changement climatique.

Votre café du matin va-t-il devenir un luxe ? Les cours atteignent des sommets sur le marché des matières premières, alors que les principaux pays producteurs sont frappés par les effets du dérèglement climatique. Lundi 25 novembre, l’arabica, la variété de café la plus consommée, se vendait jusqu’à 6,84 dollars (6,54 euros) le kilogramme à la bourse de New York. C’est près de deux fois plus qu’un an plus tôt (3,58 euros le kilo), et un record depuis 1997.

Le même phénomène touche le café robusta. Cette deuxième variété, utilisée notamment pour les cafés instantanés, se vend à 5,1 dollars le kilogramme (4,86 euros) à la Bourse de Londres, contre 3 dollars (2,86 euros) en janvier.

L’analyse comparée de l’évolution des cours du café depuis janvier 2019 montre que l’arabica et le robusta atteignent des niveaux largement au-dessus des pics constatés en 2021 et en 2022, qui avaient déjà occasionné de fortes hausses pour les consommateurs.

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