Je tiens à exprimer tout mon soutien et ma solidarité aux Organisations professionnelles, au Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG) ainsi qu’à tous les journalistes guinéens qui font face actuellement à d’énormes difficultés dans l’exercice de leur noble métier.
Le démantèlement par effraction des émetteurs du Groupe de presse AfricVision, le brouillage des ondes des radios FIM FM et Djoma FM, ainsi que le sabotage de la presse en ligne et des réseaux sociaux commandités par la junte au pouvoir, ne sont que l’illustration de la volonté de cette dernière de mettre fin à la liberté de la presse et de faire taire ainsi toutes les voix dissonantes.
Je rappelais, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai dernier sous le thème « Façonner un avenir des droits : la liberté d’expression, clé de voûte des droits humains », que la liberté d’expression est indéniablement la sentinelle du respect de l’exercice effectif de tous les autres droits de l’homme.
Je félicite les Organisations professionnelles, le Syndicat professionnel de la presse de Guinée (SPPG) et tous les journalistes guinéens pour le courage et la persévérance dont ils font preuve dans la dénonciation des dérives autocratiques de la junte, notamment dans ses tentatives de confisquer nos droits et libertés.
Je salue leur Déclaration de ce lundi 22 mai qui marque leur volonté résolue de défendre la liberté de la presse et le plein exercice de leur noble métier.
À cet égard, soyez assurés du soutien indéfectible de l’UFDG et de l’ANAD.