Alors que quatre personnes sont entendues ce mardi dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Louise, dont le corps a été découvert dans un bois dans l’Essonne dans la nuit de vendredi à samedi, l’ADN du principal suspect a été retrouvé sur les mains de la collégienne, annonce ce mardi le parquet.
Le corps de Louise a été retrouvé dans un bois de l’Essonne dans la nuit de vendredi à samedi près de son collège à Epinay-sur-Orge.
L’enquête sur le meurtre de Louise, 11 ans, retrouvée dans un bois de l’Essonne dans la nuit de vendredi à samedi, s’accélère. Alors que quatre personnes sont en garde à vue ce mardi, « l’ADN du principal suspect a été retrouvé sur les mains » de la collégienne, annonce dans un communiqué ce mardi le procureur d’Évry. « Plusieurs auditions sont actuellement en cours. Les quatre gardes à vue seront prolongées ce soir », indique-t-il.
De source proche du dossier à franceinfo, le principal suspect âgé de 23 ans, arrêté lundi soir et interrogé pour meurtre sur une mineure de moins de 15 ans, présente des traces de coupures sur ses doigts. Il vit à Epinay-sur-Orge, comme la famille de Louise. C’est notamment une enquête de voisinage qui a permis de l’identifier. Son père, sa mère et sa petite amie ont été placés en garde à vue, pour non-dénonciation de crime. Ces trois personnes ont été placées en garde à vue après des incohérences dans leurs premières déclarations en tant que témoins, selon cette même source. Ils sont âgés respectivement de 49, 48 et 23 ans.
Les enquêteurs poursuivent par ailleurs l’exploitation du téléphone de la victime retrouvé à proximité de son corps dans le bois des Templiers en Essonne. L’arme du crime, un objet tranchant avec lequel le meurtrier a frappé Louise une dizaine de fois, n’a toujours pas été retrouvé. La garde à vue des deux personnes interpellées lundi à Rouen a en revanche été levée, comme celle du couple interpellé en Essonne samedi, relâché sans poursuites.