Au regard des entreloupes, magouilles, manigances, coups bas, manipulations qui ont marqué la composition du Conseil National de la Transition, peu de gens croyaient en la capacité de cette institution à jouer un rôle positif dans la transition.
En plus des faits indiqués ci-dessus, le CNT, version CNRD, est nettement inférieur au CNT version CNDD en terme de qualité de ressources humaines.
Le CNT version CNRD est composé de gens choisis en grande partie sur la base du copinage, des liens de parenté et autres critères subjectifs. En dépit de ces tares congénitales, des observateurs pensaient pouvoir compter néanmoins sur certains de ses membres tels que MM. Mohamed Aly Thiam, Sorel Keita, Yamoussa Sidibé, le Pr Hassane Bah, Me Mohamed Traoré, le tout-nouveau Dr Jean-Paul Kotembedouno, Dr Mamadi Kaba, ancien président de l’INIDH, Mme Asmaou Barry pour ne citer que ceux-là.
Mais ils ne semblent pas être à la hauteur de la confiance qui a été placée en eux. Nul ne doute de la compétence de ces personnages dans leurs domaines respectifs. Qu’est-ce qui s’est passé donc pour qu’on en arrive là ?
Les langues se delieront peut-être un jour.
En tout cas, il se murmure que l’actuel CNT est plus » doux » que son prédécesseur.
Toujours est-il que le CNT s’est révélé être, comme il fallait s’y attendre, une caisse de résonance, une simple chambre d’enregistrement pour la nébuleuse CNRD. L’enseignement que l’on peut tirer de cette triste réalité, est qu’il faut éviter désormais de se fier aux discours ; il faut juger sur les actes. Ces derniers constituent le véritable baromètre de la réelle personnalité des uns et des autres.
L’armée de communicants ou plutôt d’insulteurs ne pourront absolument rien changer au fait le CNT est une institution inutile, inefficace, moribonde et budgetivore qui n’aurait jamais du exister dans sa composition actuelle.
𝗦𝗘𝗞𝗢𝗨 𝗞𝗢𝗨𝗡𝗗𝗢𝗨𝗡𝗢
𝗥𝗘𝗦𝗣𝗢𝗡𝗦𝗔𝗕𝗟𝗘 𝗗𝗘𝗦 𝗦𝗧𝗥𝗔𝗧𝗘́𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗘𝗧 𝗣𝗟𝗔𝗡𝗜𝗙𝗜𝗖𝗔𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗗𝗨 𝗙𝗡𝗗𝗖