Président de l’Union des Forces démocratiques de Guinée UFDG, Cellou Dalein Diallo était l’invité de l’émission « Les grandes gueules » sur espace FM ce mercredi 6 décembre 2023. Cette prise de parole de l’ancien premier guinéen était beaucoup attendue par les militants et sympathisants de L’UFDG, comme  » le crépuscule du mois de Ramadan ».

Loin de son pays depuis plus d’un an, par téléphone Cellou Dalein Diallo a abordé plusieurs sujets  avec les chroniqueurs de l’émission concernant la gestion de la transition dirigée par le colonel Mamady Doumbouya. L’ancien chef de fil de l’opposition sous le régime Alpha Condé, a expliqué les raisons qui ont poussé son parti à « fumer » par la même pipe avec le RPG Arc en ciel son ancien adversaire politique. « C’est parce que simplement, on a des revendications communes. Le RPG, l’UFDG, l’UFR et toutes les coalitions auxquelles nous appartenons. Nous avons estimé que pour une bonne gestion de la transition, nous avions besoin d’avoir un dialogue de bonne foi’’ a-t-il démontré 

Pour la décrispation de la situation sociopolitique de Guinée pendant cette transition conduite par le colonel Mamady Doumbouya, Cellou Dalein Diallo sollicite  l’implication et l’arbitrage d’un étranger crédible et neutre «  Nous avons besoin d’un arbitrage d’une personnalité étrangère neutre relevant d’une institution dont la Guinée est membre. Et la plus proche, c’est la CEDEAO. Actuellement, aucun d’entre nous n’a une légitimité établie. La junte a pris le pouvoir par les armes. Nous, partis politiques, nous ne sommes pas des députés, même si on connait le poids électoral de chacun. Le seul facteur discriminant accepté aujourd’hui dans le monde pour les partis, c’est le poids électoral’’, a t’il proposé 

Cellou Dalein Diallo demande l’arrêt de poursuites fantaisistes contre les acteurs de la société civile et les leaders politiques. Les acteurs de la société civile comme, Foniké Mengué, Ibrahima Diallo… Il a profité  également pour dénoncer les violations des droits de certains anciens dignitaires du régime défunt qui sont toujours en prisonniers;comme Kassory Fofana, Damaro, Oyé Guilavogui, Dr Diané, et d’autres..

Djenab bah