Dans certains clans, autrement dit kabila, les membres des différentes familles se retrouvent pour la rupture collective.
Ici, dans la commune urbaine de Kankan. À Timbo, cette coutume au milieu maninka est pratiquée depuis des années, pendant le mois de Ramadan.
Dans ce lieu de la rupture, les nattes sont étalées, des bols remplis de la bouillie, sont déjà sur place. Laye mady Kaba,  le chef de Kabila nous parle de l’importance de cette pratique.

« C’est de créer de l’amour entre les gens, vous connaître, le fait de s’asseoir et manger ensemble apporte beaucoup à une ville. Quand tu mange avec quelqu’un même quand vous vous séparer forcément tu vas te rappeler de la personne et le fait de vous respecter là dans une communauté les jeunes auront le courage de collaboré avec les vieux ainsi de suite et les enfants diront de suivre les traces des aînés », a expliqué notre interlocuteur.

Après cette rupture collective, la prière est dirigée par un imam de la place. Dans sa prise de parole, le doyen du clan de Timbo a invité les autres membres de famille, à s’intéresser davantage à la rupture collective. « Quand les aînés vous donnent des conseils sur votre vie il faut les écouter ne les prenez pas à la légère, une tradition reste une tradition, quand on donne des bons conseils à une personne forcément cette personne va t’aimer, dans toutes choses il faut de l’amour et le fait de s’approchent de l’un à l’autre crée de l’harmonie. Dans la jeunesse il faut toujours avoir un bon comportement »,  dit le sage.

À rappeler qu’à Kankan, la bouillie occupe une place importante au milieu mandingue  considérée d’ailleurs commue une nourriture préférée lors de la rupture du jeûne, pendant ce mois de ramadan.

Mariama Kaba