Ouverture à Conakry, ce lundi 8 mai 2023 du séminaire de formation des membres du comité et de recherche syndicale de Guinée (Cares -Guinée). Ce projet qui est dans sa troisième phase vise à soutenir l’action syndicale en matière économique et sociale pour favoriser le travail décent en Afrique de l’ouest. Initié par la confédération syndicale internationale -Afrque ( CSI -Afrque),avec le concours de la confédération française démocratique des travailleurs ( CFDT)
‘’Le rôle du Cares – Guinée dans la consolidation et de pérennisation du projet : défis et perspectives’’, c’est le thème retenu pour ce séminaire de formation des syndicalistes qui va se dérouler du 8 au 11 mai 2023.
Ils sont au nombre de 17 participants venus de deux centrales syndicales de la Guinée, à savoir : la confédération nationale des travailleurs de Guinée (CNTG) et l’union syndicale des travailleurs de Guinée (USTG) à bénéficier de cette formation.


« Nous sommes entrain de travailler dans le cadre de la recherche syndicale sur des sujets bien précis, des thématiques entre autres la desserte de l’électricité dans la ville de Conakry fut notre premier thème nous avons porté nos recommandations au niveau de nos centrales syndicales affiliées qui ont déjà envoyé ça au gouvernement », a déclaré la secrétaire général du SLECG Kadiatou Bah.
Poursuivant, elle fait remarquer que cette session de formation va s’atteler également à trouver des solutions pour lutter efficacement contre la corruption. « nous sommes en train de travailler sur la gouvernance budgétaire pour voir réellement comment lutter contre la corruption à 30% ou 40 % », a martelé Kadiatou bah, membre fondatrice de Cares-Guinée.
Très émue d’être en Guinée pour évaluer les travaux de recherches des membres du Cares Guinée, Élodie Aïssi, déléguée générale de l’institut Belle ville /CFDT précise « Dans le cadre du projet, l’idée c’est de voir avec Cares-Guinée ce qui été concrètement fait en matière de gouvernance budgétaire aussi en matière de la protection sociale au travers de l’économie informelle, voir où ils en sommes avec les travaux de recherches, les activités de plaidoyers comme on le dit l’idée ce n’est pas avoir des travaux de recherche seulement c’est que ça puisse servir à l’action syndicale », dit-elle.


Parlant de ses attentes, la déléguée générale indique « ce qu’on attend, qu’ils puissent nous présenter les résultats de leurs travaux qu’ils ont fait dans les différents domaines », a-t-elle indiqué.
Pour sa part, le secrétaire général de l’union syndicale des travailleurs de Guinée ( USTG), Abdoulaye Camara, tout en saluant l’initiative milite pour sa pérennisation. « nous sommes à la phase terminale, aujourd’hui c’est de capitaliser ce que nous avons fait pendant les 10 ans et passer le projet aux centrales syndicales parties prenantes pour sa pérennisation », fait-il savoir.
A rappeler que le projet CARES existe dans huit pays africains : le Bénin, le Burkina Faso, la Côté d’Ivoire, la Guinée le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Mamadou Dian Bah