Le 1er mai de chaque année, L’humanité célèbre la fête internationale du travail.  A cette occasion, le directeur de publication du site leprecis224 a pensé faire une tribune pour la secrétaire générale de la FESABAG,  camarade Marie Yvonne Coumbassa,une femme de principes et militante infatigable pour la noble cause des travailleurs guinéens. Elle a toujours choisi le chemin de la vérité,  pour  la dignité de la classe ouvrière de notre pays. 

TRIBUNE 

Dans une Guinée souvent traversée par les remous politiques et les crises sociales, certaines voix émergent, constantes, courageuses, et surtout nécessaires. Celle de Marie Yvonne Coumbassa, syndicaliste chevronnée, s’impose avec force et dignité. Femme de principes, militante infatigable, elle incarne depuis des décennies l’espoir d’un syndicalisme fort, indépendant, et résolument tourné vers la justice sociale. Une Femme de principes, militante infatigable

Au sein de l’Union Syndicale des Travailleurs de Guinée (USTG), qu’elle a marquée de son empreinte, Marie Yvonne Coumbassa a défendu les droits des travailleurs avec une ténacité admirable. Elle n’a jamais cédé face à la peur, ni reculé devant les intimidations. Face aux gouvernements successifs, elle a toujours choisi de tenir la ligne : celle de la vérité, celle du peuple, celle de la dignité ouvrière.

Son engagement dépasse le cadre strict des revendications salariales. Elle porte une vision politique du syndicalisme : un levier de transformation sociale, un espace de dialogue démocratique, un outil pour la consolidation de l’État de droit. Elle est de celles qui croient que le progrès ne se décrète pas, il se construit avec les forces vives, avec les travailleurs, avec les femmes, avec la jeunesse.

Dans un pays où les femmes peinent encore à faire entendre leur voix dans les sphères de décision, Marie Yvonne Coumbassa a su se hisser, non par opportunisme, mais par mérite. Elle a su inspirer d’autres femmes, leur ouvrir le chemin de l’engagement syndical, politique et citoyen.

Aujourd’hui, dans un contexte où les libertés syndicales sont souvent menacées, sa voix est plus que jamais précieuse. Elle nous rappelle que le syndicalisme n’est pas une lutte d’arrière-garde, mais une nécessité contemporaine. Elle nous rappelle que sans les femmes comme elle, la justice sociale resterait un vœu pieux.

 

Rendre hommage à Marie Yvonne Coumbassa, c’est aussi un appel : à continuer le combat, à ne pas céder au découragement, à croire que la Guinée peut se construire sur des bases équitables et solidaires. Car tant qu’il y aura des voix comme la sienne, il y aura de l’espoir.

Par : Mamadou Dian bah ( Aimé Césaire) journaliste .Directeur de Publication du site leprecis224 , chroniqueur politique à Tropicale Fm et Continental fm. 

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