Le chef de L’ État de la République de Guinée -bissau,Umaro Sissoco Embalo, président en exercice de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cédéao), termine son mandat à la tête de l’organisation sous régionale. Au cours d’un entretien réalisé par jeune Afrique, l’ancien général Embalo a abordé des crises multi dimensionnelles qui assaillent le Continent Africain,.notamment les coups d’État, les conflits armés,la recrudescence du Djihadisme un peu partout sur le continent.

L’homme fort de la Guinée Bissau estime que malgré ces panoplies de crises dans les différents États,sous son magistère à la tête de la CEDEAO, il s’en va avec une satisfaction totale.

« Mon bilan à la tête de la CEDEAO est positif malgré que j’ai hérité d’une situation très complexe, avec les coups d’État au Mali, au Burkina Faso, en Guinée, la tension politique, mais on a quand-même surmonté. Là nous sommes sur la voie d’adopter une stratégie pour mettre fin aux coups d’Etat. J’ai réuni cette année deux fois les conseils des Chefs d’État-major général (des États membres de la Cedeao) pour créer une force anti-terroriste et surtout anti-putschistes Parce que c’est inacceptable qu’en Afrique de l’Ouest l’on continue cette tradition dépassée depuis des années 80 », a cité Umaro Cissoco Embalo

l’Afrique doit rompre avec ses traditions de coups d’État,qui freinent le développement, et provoquent le recul démocratique dans les états africains.Umaro Sissoco Embalo s’oppose aux coups d’État,il est persuadé qu’un militaire ne peut pas avoir la vision de développer un pays, une pique lancée à l’endroit des trois putschistes lui du Mali,du Burkina Faso et de la Guinée.

« Un militaire ne peut pas avoir la vision pour le développement d’un Etat. C’est pour cela que je suis catégoriquement contre les coups d’Etat. Je suis un Général des armées, militaire de formation, mais j’ai laissé la tenue, je suis parti créer mon parti politique avec mes compagnon. On est partis aux élections, on a perdu pour la première fois et la seconde fois j’ai été élu président de la République. On est en train de démontrer que c’est possible. La démocratie, on doit la respecter. C’est le choix du peuple », à t’il conseillé

Mamadou Dian bah